Dans ce village, les touristes qui décident de s’arrêter de marcher écopent d’une amende assez salée. On vous explique pourquoi dans cet article.
275 euros d’amende pour les touristes qui vont s’arrêter
Certaines destinations se retrouvent victimes du tourisme de masse. De ce fait, des îles n’ont plus leur décor de rêve. Les villages touristiques subissent l’afflux de voyageurs car les infrastructures ne suivent plus. Ainsi, des restrictions se sont mises en place. C’est justement le cas de ce célèbre village. Il s’agit de Portofino. Devant la foule compacte qui se presse dans les rues, le village impose que les touristes ne doivent pas s’arrêter de marcher sous peine d’amende. Le montant est entre 68 et 275 euros. Le but est de fluidifier la circulation dans les artères de sa commune.
Le maire a fait cette annonce au quotidien italien Corriere della Sera. Selon lui, il y a « des problèmes de fluidité de la circulation des piétons et des véhicules ». Et ce n’est pas tout ! En effet, il constate « de graves entraves et un danger potentiel dérivant de la densité excessive de personnes ». D’où cette décision radicale. Voici ce que le maire déclare : « L’ordonnance s’adresse aux voyagistes, ils doivent savoir comment se comporter et ne pas encombrer les gens dans des zones telles que les quais. ». A travers cette décision, il veut sensibiliser les professionnels du voyage.
7 000 visiteurs pour 400 habitants
Midi Libre a relaté cette information en provenance d’Italie. Le maire du village de Portofino en Ligurie, Matteo Viacava, est pris aux dépourvus. Ainsi, il a promulgué une ordonnance. Cette dernière interdit aux touristes de s’arrêter de marcher sous peine d’amende lors de leur visite. Bien évidemment, cette information a fait le tour du pays. Sachez que la commune de Portofino ne compte que 400 habitants. Mais lors du week-end de Pâques, il y a quelques semaines, ils ont accueilli 6 000 à 7 000 visiteurs. Les rues du centre historique étaient bondées. Ainsi, il y a eu des bouchons assez importants dans les petites rues pavées. Les habitants craignent pour leur sécurité. D’où cette décision.
