Un mois après le décès de Jean-Pierre Pernaut, son héritage vient d’être évoqué pour la première fois. Pour sa part, sa veuve, Nathalie Marquay, serait en pleine hésitation.
Jean-Pierre Pernaut, un héritage en pleine discussion
Si Jean-Pierre Pernaut a décidé de passer le flambeau du JT de 13 heures de TF1, ce n’est pas pour autant qu’il a pris sa retraite. En effet, après son départ, le journaliste travaillait sur de nombreux projets qui lui tenaient à cœur. Parmi ces derniers, il y avait le JPP TV. Un projet que le papa de Lou et Tom a lancé quelques mois avant son décès.
Le magazine « Actualité de France » rappelle d’ailleurs que Jean-Pierre Pernaut donnait rendez-vous tous les jours sur jpptv.fr. Il s’agit en effet d’une plateforme numérique gratuite d’émissions qui parle du patrimoine, de l’environnement, de la culture et de l’actualité. Autant dire, qu’elle regroupe tous les éléments qui passionnent le pape de 13 h. Sur cette plateforme, il est possible de voir et revoir des milliers d’heures d’images des terroirs. Ainsi, il est peut-être temps pour Nathalie Marquay et les héritiers de Jean-Pierre Pernaut de se concerter pour déterminer l’avenir de ce bel héritage.
« C’est la sincérité… »
À son vivant, le célèbre journaliste de TF1 a dévoilé la recette de son succès. « C’est la sincérité, le fait de ne pas jouer », a-t-il confié. Et d’expliquer : « Je n’ai jamais joué. Le fait de ne pas avoir de téléprompteur, d’improviser beaucoup, de vivre l’actualité et de raconter tous les jours une histoire tout au long du journal qui n’était pas une simple succession de sujets ». Un vrai passionné du travail, Jean-Pierre Pernaut a précisé : « C’est une histoire que je raconte pour que le gens se sentent bien dedans. Et puis aussi, d’être naturel », a avoué Jean-Pierre Pernaut en faisant référence à ces projets, les héritages qu’il a laissés pour sa famille.
Ce n’est plus un secret pour personne, Jean-Pierre Pernaut est connu par son franc-parler. « Quand j’aime quelque chose, je le dis. Quand je trouve quelque chose de moche, je le dis aussi. Je réagis toujours normalement, pas comme un journaliste froid qui est là pour débiter des dépêches ». Et de conclure : « J’ai toujours été quelqu’un de normal ».