Les salariés peuvent espérer toucher jusqu’à 8 000 euros de prime de partage de la valeur en 2022. On vous dit tout.
Tout savoir sur la prime Macron
Pour faire face à l’inflation galopante, 6,2 % en octobre sur un an, le gouvernement a mis en place plusieurs primes pour cette fin d’année 2022. Et parmi ces aides exceptionnelles, une d’entre elles s’est tirée du lot à cause de son montant. Il s’agit de la prime Macron ou prime de partage de la valeur.
Pour contrecarrer la hausse des prix due à l’inflation, l’État a décidé de reconduire cette aide en 2022 et 2023 afin de permettre aux employeurs de verser un supplément à leurs salariés. Ainsi, la prime Macron peut s’unir à un dividende salarié. D’ailleurs, cette année, son montant a été triplé pour atteindre 6 000 euros nets d’impôt, et mêmes 8 000 euros dans certains cas particuliers.
En effet, le montant de la prime atteint 6 000 euros pour les entreprises ayant signé un accord d’intéressement en 2021 ou celle de moins de 50 employés, et pour les travailleurs de la deuxième ligne (si des mesures de revalorisation sont engagées). Il peut même atteindre jusqu’à 8 000 euros pour un salarié qui la reçoit deux fois en 2022. Notant que le premier versement correspond à l’ancien plafond autorisé jusqu’au 1er août 2022 allant de 2 000 euros. Tandis que le second versement est plafonné à 6 000 euros, autorisé jusqu’au 31 décembre 2022.
Qui ont droit à cette aide ?
La prime de partage de la valeur peut être versée par tous les employeurs de droits privés y compris les :
- travailleurs indépendants (artisans, commerçants, exploitants agricoles, professions libérales),
- mutuelles
- associations ou les fondations,
- syndicats
- établissements publics administratifs (EPA), s’ils emploient du personnel de droit privé, comme les agences régionales de santé (ARS).
Cependant, la prime de partage de la valeur est facultative. Aussi, ses conditions d’obtention et d’exonération fiscale varient selon la date de son versement.
En effet, la prime Macron est versée dans un délai prévu par la loi. Notamment, entre le 1er août 2022 et le 31 décembre 2022. Avec le projet de loi pouvoir d’achat, la fin des versements de cette aide est fixée au 31 décembre 2022. Elle est exonérée d’impôts et de prélèvements sociaux jusqu’au 31 décembre 2023. Comme mentionné ci-dessus, le versement de cette prime est basé sur le volontariat de l’employé. Si ce dernier décide de le verser, il doit respecter les plafonds fixés. Toutefois, ils sont libres, dans la limite de ces plafonds, de verser le montant voulu.