Entre le mois de mars et avril, les prestations sociales vont connaitre une hausse. Une augmentation qui sera à hauteur de 1,6 %.
Une situation difficile
En ce moment, certains Français viennent d’entamer une grève. En effet, ils sont loin d’être d’accords avec la réforme des retraites. Voilà pourquoi ils ont décidé de faire part de leurs désaccords. Une grève générale qui est en train de s’intensifier. Il y a quelques jours, il y avait déjà la queue sur les stations-services. La situation est loin de s’améliorer.
D’ailleurs, ces derniers temps, les Français ont vraiment dû faire face à des difficultés. Après la crise sanitaire de covid-19, ils ont dû faire face à une inflation grandissante et la crise économique et énergétique. Par conséquent, pour venir en aide aux pouvoir d’achat des Français, plusieurs aides ont été mis en place. Plusieurs de ces prestations sociales vont connaitre une hausse. Une revalorisation qui va être perçu comme une grande nouvelle.
Une hausse pour les prestations sociales
Les allocations familiales, le RSA et la prime d’activité vont connaître une revalorisation de 1,6 % à partir du mois d’avril. Effectivement, cette nouvelle avait été dévoilé ce 22 mars 2023 par le ministre des Solidarités, Jean-Christophe Combe sur France Info. Cependant, une revalorisation est calculée à partir de la moyenne des taux d’inflation mensuels observés sur un an. Ainsi, pour une hausse de 1,6 % prévu, la hausse de 4 % des prestations déjà attribuée en juillet 2022 a été soustraite du calcul final.
Néanmoins l’inflation continue et a déjà atteint 6,3 % sur an. Par conséquent, les associations de lutte contre la pauvreté affirme que cette hausse des prestations sociales est insuffisante. « Les prix continuent d’augmenter, on est très loin d’arriver à la fin d’une spirale inflationniste », a dévoilé Noam Leandri, président du Collectif Alerte. Notant qu’avec l’inflation, les produits alimentaires ont connu une augmentation de 14,5 % en an. En 2022, 2,4 millions de personnes ont été accueillies par les Banques alimentaires, soit trois plus qu’en 2011.
