Plusieurs Français vont devoir faire face à une augmentation de leur taxe foncière pour 2024. Plusieurs villes sont touchées.
Taxe foncière 2024 : Une augmentation est à prévoir dans plusieurs villes
Dans les grandes villes avec plus de 100 000 habitants et leurs groupements ont choisi de mettre en place une hausse. Effectivement, il y aura une augmentation à hauteur de 1,2 % en moyenne de leur taxe foncière pour 2024. Il y a ceux qui ont choisi de maintenir leur taux inchangé. Les villes de 40 000 à 100 000 habitants restent très raisonnables cette année. Il y a un soulagement pour ceux qui ont déjà fait face à une forte hausse en 2023. Cela avait eu lieu à Paris où le taux était passé d’un coup de 13,5 % à 20,5 % soit une hausse de 52 %. Cependant, la capitale de la France reste le deuxième taux le plus faible parmi les grandes villes, après Boulogne-Billancourt (15,09 %).
Quant à Angers, Caen, Dijon, Le Havre, Montpellier et Nîmes, ils détiennent des taux supérieurs à 50 %, avec un record de 65,79 % pour Grenoble. À première vue, aucune de ces villes n’a mis en place une augmentation de la taxe foncière pour 2024. Toutefois, il y a 34 grandes villes sur 42 (81 %) qui ont maintenu leurs taux en 2024, après 76 % en 2023 et 69 % en 2022. Toutefois, en dehors de Paris, la hausse moyenne est de 1,6 % après 1,7 % l’an dernier. En comptant Paris, la hausse atteint un record de 10,9 % l’an dernier. Mais pour 2024, voici la liste des villes qui ont face à une augmentation de la taxe foncière :
Nice (+19,2 %),
Saint-Étienne (+15 %),
Nancy (+14,5 %),
Annecy (+14,1 %) et
Villeurbanne (+10 %).
Dans les 154 villes de 40 000 à 100 000 habitants, le taux de taxe foncière « évolue très modérément ». Il y a +0,6 % en moyenne, après +1,3 % en 2023, +0,9 % 2022, +0,8 % en 2021 et +0,4 % en 2020. 131 de ces villes, soit 85 %, ont maintenu leur taux en 2024, 18 l’ont augmenté (12 %) et 5 l’ont diminué.
Vers une baisse de l’indice des prix à la consommation
Les contribuables devant payer la taxe foncière en 2024 font devoir faire face à cette augmentation de 3,9 %. Effectivement, cette hausse reste effective même dans les communes qui n’ont pas augmenté leur taux. Quelles que soient les décisions locales, la taxe a dû faire face à une hausse chaque année du montant annuel de l’inflation. Le calcul est mené au mois de novembre précédent l’année d’imposition. Lors de ce calcul, l’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) européen, proche généralement de l’indice national, est essentiel. Suite à une baisse de l’inflation, les 3,9 % de cette année sont cependant éloignés des 7,1 % de hausse de 2023, et la hausse devrait encore se réduire en 2025.
