Il semblerait que ces activités physiques sont capables de ralentir le vieillissement du cerveau. Ils sont donc capables de limiter la neurodégénérescence et les maladies psychiques.
Les avantages des activités physiques
L’activité physique joue un rôle important dans le maintien de la santé, du bien-être et de la qualité de vie. En effet, les personnes qui font de l’activité physique améliorent leur santé tout en augmentant leur espérance de vie. Voici les avantages de l’activité physique à :
- Prévenir les maladies chroniques comme le cancer, le diabète de type 2 et les maladies du cœur ;
- Améliorer l’attention, la concentration et les autres fonctions du cerveau ;
- Maintenir une bonne santé mentale ;
- Améliorer le sommeil ;
- Diminuer le stress ;
- Diminuer le tabagisme.
Faire de l’activité physique régulièrement est ainsi un moyen efficace de prévenir de nombreux risques pour la santé, à tout âge. Cependant, chez les adultes et les aînés, la pratique régulière d’activités physiques vont aider à :
- Ralentit le développement de l’athérosclérose, une maladie dégénérative des vaisseaux sanguins ;
- Diminuer le risque de complications après un infarctus ;
- Retarde l’apparition possible de l’hypertension (pression artérielle élevée);
- Contribuer à diminuer les symptômes de l’arthrite ;
- Augmenter la solidité des os ;
- Favoriser le maintien d’une bonne masse musculaire ;
- Développer le sens de l’équilibre, ce qui diminue les risques de chute et aide à prévenir les fractures ;
- Rester autonome plus longtemps.
De plus, la pratique des activités physiques va ralentir le vieillissement du cerveau. Mais en quoi cela est dû ?
Une étude sur le cerveau
Avec l’âge, il y a des personnes qui font face à une réduction de leurs fonctions cérébrales. Ainsi, cela est aussi suivi d’une diminution de la taille de certaines régions du cerveau jusqu’à 1%. Ce sont des changements qui peuvent affecter la mémoire à court terme, les capacités orales, ou encore les performances intellectuelles. Si le vieillissement du cerveau est un phénomène normal, il y a ceux qui font face à une atteinte anormale de leurs fonctions cognitives. Il s’agit d’un signe de déclin cognitif, voire de troubles psychiques comme la maladie d’Alzheimer.
D’ailleurs, une étude de l’université de Zurich (Suisse) s’est tournée vers l’effet de différentes activités sur la santé du cerveau des personnes âgées. Le but était donc de comprendre les liens entre l’épaisseur du cortex entorhinal, les performances cognitives et les loisirs. Notant que le cortex entorhinal est une zone du cortex cérébral dans la partie interne du lobe temporal. Il détient une épaisseur de 3,5 millimètres et déterminante dans l’apprentissage et la mémoire.
Les activités physiques sont capables de ralentir le vieillissement du cerveau
Suite à une étude, les chercheurs conclut que les activités physiques sont capables de ralentir le vieillissement du cerveau. Ainsi, ils ont un effet protecteur sur le cortex entorhinal, zone altérée chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer. « Nos résultats montrent que chez les personnes qui étaient plus actives physiquement et socialement au début de l’étude, l’épaisseur du cortex entorhinal a moins diminué au cours de la période de sept ans », pouvait-on lire dans un communiqué Lutz Jäncke, l’un des auteurs de l’étude. En plus, les scientifiques ont également parlé d’une corrélation entre l’épaisseur du cortex entorhinal et les performances de la mémoire des personnes âgées. Il y a eu une diminution de l’épaisseur de cette zone cruciale du cerveau durant les sept ans d’observation. « L’exercice physique et une vie sociale active avec les amis et la famille sont donc importants pour la santé du cerveau et peuvent prévenir la neurodégénérescence à un âge avancé », affirme Lutz Jäncke.
Le cerveau est-il un muscle à entretenir ?
Si les activités physiques et sociales sont capables de ralentir le vieillissement du cerveau, il en est aussi de même avec le cas d’une “réserve cognitive”. Ainsi, ceux performances de mémoire les plus élevées au début de l’étude ont connu un déclin plus faible de leurs performances de mémoire. « Ces résultats confirment l’idée que nous disposons d’une ‘réserve cognitive’ et que le cerveau peut être entraîné tout au long de notre vie, comme un muscle, pour contrer le déclin lié à l’âge », conclut Isabel Hotz, autre auteur de l’étude. À première vue, les scientifiques voient le cerveau comme un muscle à part entière. Par conséquent, il doit être entretenu tout au long de la vie. Seuls les activités physiques sont capables de ralentir le vieillissement du cerveau chez les personnes âgées.
